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Lundi 2 février 2009 à 23:18

      ... Pour ne jamais oublier  Tu t'en souviens ?

Cette fois, elle a tout perdue
Le gouffre au bord de la falaise, elle y est tombée
Elle sentait venir la chute, mais ne voulait pas y croire.
Trop fiere, elle gardait la tete haute en répétant que tout allait bien,
que tout irai bien, que la vie continuait
Mais pourquoi, quand une chose s'en va, tout s'y met,
et tout dégringole à son tour
comme pour s'acharner..
Non, ce n'était pas le moment. Pas là, pas maintenant.
Pour la première fois je le dis ...

Je voudrai pouvoir revenir en arrière ...
Tu sais, j'avais tout gardé .. Notre boite à souvenirs, nos billets de trains, la facture de l'hotel, les deux sucettes que j'avais substitué au paquet de bonbons que tu m'avais apporté, ton tee-shirt, nos photos, nos promesses, nos rêves, nos sms mis sur papiers, la petite boîte .. suite à cette fameuse date ..
Je ne te rattraperai pas pusique par respect,  tu ne l'a pas fait il y a un an de ça quand j'ai eu besoin de partir.
A toi, à ton tour d'être heureu. Je le conçois, Rien de plus normal. Alors pourquoi est-ce que je me sens si délaissée ? Pourquoi mes yeux sont emplis de buée depuis la lecture de ce message que tu m'a laissé ? 
Ce dernier message, m'annonçant que cette fois, c'est le moment, qu'il faut se laisser; ce message me souhaitant bonne chance pour la suite et me remerciant de tout ce que je t'ai apporté..
Ca fait mal de l'admettre mais, j'avais encore besoin de toi, de ce qui restait de ta présence.
Et ... Je déteste vraiment ces dernieres lignes ..
Où est passée cette foutue fierté, cette tête que je tenais si haute, il y a encore 1h de ça?
   ...  Ou pouvoir m'enterrer dans un trou, et ne plus en sortir_

Lundi 2 février 2009 à 14:30

   C'est par où le chemin pour n'plus se noyer ?

http://ch0up.cowblog.fr/images/P0202091257-copie-2.jpg
 
Juste sur le fil.    
La frontière entre nulle part et n'importe où.    
Et. Comment on fait pour se rafistoler de l'absence de ceux qui comptent?   

Samedi 24 janvier 2009 à 22:28

        ... presque jour pour jour_     

On ne s’était rien promis. Ni le paradis, ni le purgatoire. Encore moins nos bras.
On ne croyait en rien. Ni au bonheur, ni aux chevaliers. Encore moins en l’amour.
 
Mais on s’est fait avoir. C’est beaucoup mieux. Beaucoup plus long. Et beaucoup plus con.
 
Nous rêvions à tout. Au miel romantique, aux alliances échangées. Encore plus à la vie.
Mais on ne savait pas. On ne savait rien. A part moi. Mais ça n’avait pas d’importance.
Alors j’ai cessé de rêver et j’ai craché sur les chevaliers qui n’existaient pas.
J’ai pris le purgatoire et je nous ai coupé les bras.
 
C’était il y a longtemps. 365 jours. Une éternité. Un rêve interrompu.
Une toile tachée de sang. Un baiser massacré.
Des marguerites écrasées d'avalanches.
C’était hier, il y a un an de ça.

Samedi 24 janvier 2009 à 12:53

       5 ans. L' âge de l'insouciance, de l'innocence et des sourires sans fin
       10 ans. Notre imagination débordante nous portait sur les rives d'un pays où l'impossible n'existait pas... Aussi petits que nous étions, on rêvait déjà d'être grand, à notre manière, dans ce monde qu'on se fabriquait, un monde sans embuche, où chacun de nos rêves avaient un avenir.
       15 ans. Cet âge où tout était plus beau, plus simple en tout cas.
On faisait de nos petites bagatelles des problèmes internationaux et on s'promettait de refaire le monde. La naïveté et l'égocentrisme nous pendaient au nez et c'était si bon. 
       17 ans, toujours une épaule pour pleurer, une verre pour se noyer, et des sourires pour nous rassurer. Ces sourires.. Bien-sûr, ils n'avaient aucune valeur; bien-sûr ils n'étaient pas honnêtes; et bien-sûr on s'en foutait. Mais ils nous rassuraient, remplissaient nos nuits blanches, chassant nos idées noires.
Bien-sûr c'était du toc, de l'or plaqué, de l'amour tombé du camion, de l'affection de contrebande. Mais on s'en foutait.
C'était notre manière à nous d'être heureux.
       20 ans, presque l'heure en ce qui me concerne. Toujours des sourires, mais peut-être un peu plus figés cette fois-ci. Des draps imprégnés de larmes et d'histoires inachevées, de regrets ineffables, de pensées qui s'élancent et meurent à demi-mot.   Fini le temps de l'enfance, pas encore des adultes.
On avance un pieds devant, un pieds derrière face à cette réalité percutante.
On s'retrouve coincé entre deux mondes, et de l'extérieur on s'aperçoit de ce qu'on était , et de tout ce qu'on ne sera pas.

Il ne nous reste alors que nos regrets, nos doutes et notre bonheur instable pour continuer à avancer et sauter à pieds joins dans ce monde qu'on aurai finalement peut-être souhaité, si différent .
 

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Mercredi 21 janvier 2009 à 20:39

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Et pourtant,

ce foutu  s o u r i r e  collé à mes lèvres,

à ne vouloir s'en décoller   =D







                                                                             Pix: Ch0up_ 21st January 2009


                                                                                                                              

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